Gérer son travail étudiant avec efficacité

Salut ! Moi, c’est Léa, je vais te donner des trucs et astuces pour bien gérer ton travail d’étudiant. Que tu débarques tout juste dans la Haute École ou que tu sois déjà bien rodé, je suis là pour t’épauler dans cette aventure.

Est-ce que tu galères parfois à te mettre au boulot ou à rendre tes travaux dans les temps ? Ne t’inquiète pas, tu n’es pas tout seul dans ce cas. Beaucoup d’étudiants se sentent submergés par le travail. Pas de panique, il y a des moyens de dépasser ça et de cartonner dans tes études.

Savais-tu qu’il existe plein de techniques et de méthodes pour t’aider dans tous les aspects de ton boulot d’étudiant ?

On va explorer ensemble toutes sortes de stratégies pour que tu puisses être au top académiquement parlant. Chaque article va creuser un aspect particulier de la méthode de travail étudiant et te prodiguer plein de conseils pratiques pour améliorer tes performances.

Ready ? Let’s go, comme dirait Félix !

1. Comment booster ton apprentissage par la prise de notes ?
2. Comment augmenter ta productivité par la gestion du temps ?
3. Comment bien retenir et comprendre tout ce que tu apprends ?
4. Comment aborder les examens avec confiance et les réussir haut la main ?

Si malgré toutes ces techniques tu te sens toujours un peu perdu(e), n’hésite pas à faire appel aux services du SAR (Service d’Aide à la Réussite). Ils sont là pour t’accompagner de façon bienveillante afin de trouver des solutions qui te permettront d’exceller dans tes études.

Tu écris un petit mail expliquant les soucis que tu rencontres à la personne responsable de la cellule pour ton département. Et hop, on te file un rendez-vous pour en parler de vive voix et voir ce qu’il y a lieu de mettre en place. Facile non ?

Voici les adresses mails des responsables de la cellule pour chaque département :

• ICN + MAT : matthieu.toussaint@heaj.be
• PEDA + Bac & Master JV : martine.oppliger@heaj.be
• ECO : muriel.lapotre@heaj.be  

En plus, la cellule est en lien très étroit avec les autres services psychosociaux de la Haute École, ce qui veut dire que la prise en charge peut être plus large si c’est nécessaire. Par exemple, mettre en place des aménagements raisonnables comme du temps en plus aux examens, etc.

Comment booster ton apprentissage par la prise de notes ?

Prendre des notes en cours, c’est un peu comme la super potion magique pour booster ton apprentissage et comprendre à fond ce que t’enseigne le prof. Dans ce post, on va explorer quelques techniques de prise de notes pour que tu deviennes un vrai pro en classe et que tes notes décollent !

Des études ont montré que les élèves qui prennent des notes régulières et bien organisées pigent mieux et retiennent plus de trucs (Shtembari et al., 2023).

S’organiser, c’est crucial !

Une bonne gestion de tes notes est un must absolu pour cartonner dans tes études. Des notes en vrac, désordonnées, ou pire, perdues, vont te créer un stress monstre et tu vas passer plus de temps à les retrouver qu’à réviser. Alors, prends ça au sérieux pour éviter ce piège.

N’hésite pas à utiliser des codes couleurs par matière par exemple, évite les feuilles volantes en préférant les carnets ou les classeurs. Sur chaque page identifie bien l’intitulé du cours et la date du jour.

Une bonne méthode

Alors voilà, la prise de notes, ce n’est pas juste écrire ce que tu entends en cours ou en réunion. C’est un vrai processus qui demande de la réflexion et de la dextérité. Imagine ça comme un mix entre comprendre ce qui se dit, sélectionner les trucs importants, et les retranscrire en mode ultra-condensé.

Tu es capable d’écrire en moyenne de 0,3 à 0,4 mots/seconde environ alors que le prof débite 2 à 3 mots/seconde. (Piolat, 2010) Il est donc inutile d’essayer de transcrire toutes ses paroles.

Bien sûr, pour essayer d’écrire plus vite, tu peux utiliser des abréviations, des raccourcis, des symboles mathématiques et même des mots anglais qui sont souvent plus courts.

Attention de ne pas aller trop loin dans le codage de tes notes. Imagine, si tu ne comprends rien à ce que tu as écrit, c’est un peu la lose.

D’un autre côté, tu peux essayer d’arrêter de faire la course perdue d’avance entre ta transcription et le « blabla » du prof. Essaye de prendre le temps de la compréhension du propos, de sa structuration afin de ne prendre en note que ce qui est vraiment utile.

Voici ce qu’il faut idéalement faire (Pépin et al., 2021) :

1. Comprendre les informations entendues
2. Sélectionner les informations pertinentes
3. Transcrire ces informations tout en les hiérarchisant et en marquant les liens qu’elles ont entre elles.

Ce processus va occuper ton cerveau et ce sera au détriment de ta capacité à tout noter, il faudra là aussi user de stratégies (abréviations, symboles, …). L’important c’est de trouver ta propre façon de prendre des notes, un système qui marche pour toi. Et surtout, de l’entraînement, beaucoup d’entraînement.

Relecture

Relire tes notes avant le cours suivant te mettra dans le bain direct. Ton cerveau sera prêt à absorber tout ce que dit le prof. Tu comprendras mieux et tu saisiras l’essentiel plus vite. Et profite de cette relecture pour te poser des questions sur les trucs qui te semblent confus. Si tu n’as pas toutes les réponses, demande à ton prof ou cherche en ligne s’il a mis des ressources à disposition.

Quelques méthodes de prise de notes

Le système de Cornell :

C’est une technique qui divise ta feuille en trois zones : une colonne pour les notes principales, une autre pour les questions ou points clés, et une dernière pour un résumé.

Voici un exemple pour faciliter ta compréhension :  e795529c1a2cd91537d5fe7e7732cb58.png (708×708) (pinimg.com).

+ Super pour réviser après le cours et poser des questions pertinentes.

– Ça demande un peu plus de temps en cours pour bien organiser tes notes.

Le mind mapping (carte mentale) :

C’est une technique visuelle qui organise les infos sous forme de schéma avec des branches. Elle a été popularisée par Tony Buzan.

Tu commences par écrire le thème central et tu déroules en branches pour chaque idée associée.

Pour que tu vois plus clair ce que c’est, voici un exemple : Mind-map-framindmap-1170×429.png (1170×429) (penserchanger.com).

+ Super pour voir les liens entre les idées et avoir une vue d’ensemble claire.

– Pas toujours pratique pour prendre des notes en direct lors d’un cours.

La prise de notes linéaire :

Tu notes les infos dans l’ordre où elles sont données. C’est la méthode classique utilisée par le plus grand nombre depuis toujours. Tu suis simplement ce qui est dit en cours et tu l’écris dans l’ordre.

+ Parfait pour les cours magistraux ou les conférences.

– Peut être difficile de suivre si le prof parle très vite.

Les abréviations et symboles :

C’est utiliser des raccourcis pour écrire plus vite. Pratique en cas de nécessité de prendre des notes rapidement. Tu utilises des signes ou des abréviations pour remplacer des mots entiers.

Voici un exemple reprenant quelques symboles pouvant être utilisés : adc7f8c8491afde2b686a7de26ee4c6e.jpg (1537×1279) (pinimg.com).

+  Ça te permet d’écrire plus vite et de capturer l’essentiel.

– Faut bien connaître tes abréviations pour pas te perdre ensuite en relisant tes notes.

La prise de notes numérique :

Tu utilises un ordi ou une tablette pour prendre des notes. Avec l’avènement de la technologie, cette méthode est devenue de plus en plus populaire. Tu tapes ou dessines directement sur l’écran de ton appareil.

+ C’est pratique et ça te permet de garder toutes tes notes bien organisées.

– Certains préfèrent le bon vieux stylo et papier, et puis tu es parfois tenté de te laisser distraire par d’autres applis sur ton appareil.

En mixant et en adaptant ces méthodes à ta sauce, tu trouveras celle qui te correspond le mieux et qui te permettra d’être un vrai as de la prise de notes !

Ne t’en fais pas si tes notes ne sont pas parfaites. L’important c’est de comprendre et de structurer les cours. Tu n’as pas besoin de te la jouer pro des PowerPoints. Fais juste ce qu’il faut pour avoir une bonne vision des cours et pour être ready pour les exams.

Comment augmenter ta productivité par la gestion du temps ?

La gestion du temps, c’est une compétence que tu ne peux pas zapper si tu veux réussir dans tes études supérieures (Lemardeley, 2013; Rouissi & Mottet, 2018). Je vais donc tenter de te filer des stratégies de planification pour optimiser ton emploi du temps et être super productif.

La vie étudiante, c’est souvent la course, entre les cours, les devoirs et peut-être même un petit boulot à côté. Bien gérer ton temps, c’est la clé pour éviter le stress, tenir les deadlines, et garder un équilibre entre tout ce que tu as à faire.

Crée un emploi du temps hebdomadaire

Alors, pour commencer, jette un œil à ta semaine et fais-toi un emploi du temps. Note bien tous tes cours, les heures consacrées à ton petit boulot et tout ce que tu fais régulièrement. Tu as besoin de voir clairement ce qui t’attend. Utilise un agenda papier ou une app de calendrier et regarde quand tu as du temps libre pour travailler tes cours.

Définis des objectifs clairs

Fixe-toi des objectifs précis pour chaque semaine ou chaque jour. Par exemple, décide de finir un travail, de relire un cours, ou de réviser pour un exam. Ça va t’aider à rester concentré et à savoir où tu vas.

Utilise la méthode « Pomodoro »

La méthode Pomodoro a été inventée par Francesco Cirillo à la fin des années 80. C’est une astuce pour mieux gérer ton temps.

Alors, comment ça marche cette méthode ? Eh bien, ça s’appelle Pomodoro parce que Francesco Cirillo utilisait un minuteur en forme de tomate (« pomodoro » en italien) quand il était aux études.

En gros, tu bosses pendant 25 minutes et après, tu te prends une pause de 5 minutes. Et après avoir fait ça pendant 4 pomodoris (4 séries de 25 minutes), tu te prends une pause un peu plus longue (15 à 20 minutes).

Avant de te lancer, fais-toi une liste de ce que tu veux accomplir. Si tu as un truc qui prend plus de 25 minutes, coupe-le en petites tâches. Mais attention, il ne faut pas sous-estimer le boulot ! L’idée, c’est de ne pas de te surcharger.

L’avantage de cette méthode, c’est que ça te pousse à prendre des pauses, ce qui est bon pour ta tête. Mais attention, une pause, ce n’est pas une excuse pour passer 30 minutes sur Insta !

Ensuite, tu vois clairement ton avancée grâce à ta liste de tâches. Et ça te permet de garder un rythme régulier.

En revanche, ce n’est pas toujours facile d’estimer ce que tu peux faire en 25 minutes. Si c’est trop court pour toi, tu peux essayer avec des sessions de 50 minutes de boulot et 10 minutes de pause !

Et puis, certains auront du mal avec le rythme régulier. D’autres vont être tentés de regarder l’heure tout le temps, ce qui peut être distrayant.

Faut tester pour voir si ça te convient !

Priorise tes tâches

Repère bien les trucs les plus importants et les plus pressants et mets-les tout en haut de ta liste. Pour ça, tu peux utiliser des outils comme des listes de tâches (Todo list).

En appliquant ces astuces pour gérer ton temps et planifier tes études, tu vas vraiment optimiser ton emploi du temps et booster ta productivité. Il faut juste garder en tête que la gestion du temps, ça s’apprend et ça se perfectionne avec la pratique. Prends ton temps et reste régulier dans tes efforts pour peaufiner tes techniques de travail. C’est ça qui paye à la fin !

Comment bien retenir et comprendre tout ce que tu apprends ?

Pour réussir dans tes études supérieures, tu dois maîtriser l’art de mémoriser et de comprendre efficacement les informations. C’est ce qu’on va voir ensemble dans cet article. On va explorer différentes techniques qui vont t’aider à retenir ce que tu apprends et à vraiment saisir les sujets étudiés.

Toutes ces techniques viennent de recherches en psychologie cognitive et de l’expérience de gens qui ont vraiment cartonné dans leurs études. Elles ont été testées, re-testées, et elles marchent vraiment.

La répétition espacée

L’idée, c’est de revoir régulièrement ce que t’as appris, mais en espaçant les révisions de plus en plus. Par exemple, si tu apprends un truc aujourd’hui, tu le revois demain, puis dans quelques jours, puis dans quelques semaines. Comme ça, tu graves ça dans ta mémoire pour longtemps (Croisile, 2009).

Les cartes mémoire (flashcards)

Prends des cartes, écris une question d’un côté et la réponse de l’autre. C’est un super moyen pour tester ta mémoire. Tu les révises régulièrement et c’est top pour apprendre des définitions ou des formules.

La méthode des loci (palais de la mémoire)

C’est un peu comme créer un film dans ta tête. Tu associes des infos à des endroits que tu connais bien, comme ta chambre ou ton quartier. En visualisant ça, ça t’aide à te souvenir des infos quand tu révises. Pour en savoir plus, 3 manières de construire un palais de la mémoire (wikihow.com).

La pratique active

Pas de place pour la passivité ici ! Plutôt que de juste lire tes notes, fais quelque chose avec. Résume-les, explique-les à quelqu’un, ou reformule-les dans tes propres mots. Ça te force à vraiment réfléchir, et ça, c’est super pour vraiment comprendre.

Les techniques de mnémotechnie

On parle d’utiliser des trucs rigolos pour te souvenir des choses. Comme des acronymes, des histoires marrantes, ou des rimes (Delengaigne & Maitre, 2021). Ça rend le tout plus fun et plus facile à retenir.

Ces méthodes ne fonctionneront bien que si tu parviens à gérer tes émotions et ton stress qui semblent nuire à la mémorisation. « Émotions et stress semblent donc être deux entités distinctes puisqu’ils présentent un impact différent sur la mémoire : les émotions optimiseraient le rappel d’un événement traumatisant, alors que le stress nuirait à l’apprentissage de toute information lors d’une situation perturbatrice » (Maheu & Lupien, 2003) Faut être honnête, ces techniques demandent un peu de boulot en plus. Ça peut paraître lourd au début, mais ça vaut vraiment le coup quand tu vois tes résultats s’améliorer.

Comment aborder les examens avec confiance et les réussir haut la main ?

La période des examens peut vraiment stresser grave, tu vois ? Mais no stress ! On est là pour te filer des tips pour être ready et assurer un max le jour J.

Commence tôt

Evite de procrastiner et mets-toi au boulot dès que possible. Un bon plan de travail te permet de tout couvrir sans te mettre la pression au dernier moment.

Organise tes notes

Trie tes cours, tes bouquins, tout ça. Utilise des techniques de prise de notes cool pour bien résumer et organiser l’info. (Voir ici)

Pratique régulièrement

La pratique, c’est la clé ! Fais des exos, des problèmes, teste-toi avec des QCM pour bien te préparer au format des exams.

Gère ton temps

Planifie bien tes révisions en fonction de ton emploi du temps. La technique Pomodoro (lien), ça peut bien t’aider à rester concentré et efficace.

Relax

La période des examens est riche en émotions (Fischer et al., 2021), il faut donc tenter de les réguler pour être zen. Respire profondément, fais un peu de méditation, du yoga… Tout ce qui peut te détendre.

Reste positif

Garde une attitude cool envers les exams. Visualise-toi réussir et pense aux fois où t’as cartonné avant.

Prends des pauses

Prends des breaks réguliers pour souffler un peu. Va prendre l’air, pratiques du sport, ou discute avec des potes pour décompresser.

Prends soin de toi

Fais gaffe à pas trop te cramer. Equilibre études, repos, et fun. Prends soin de toi en mangeant sain, en dormant bien, et en buvant assez.

Demande de l’aide

Si tu as besoin d’un coup de main, demande ! Tes profs, tes potes, ou des pros peuvent t’aider si tu galères. La cellule SAR (Service d’aide à la réussite) peut t’aider à y voir plus clair et à mettre en place une méthodologie de travail adaptée à ton profil. Si tu souffres de troubles de l’apprentissage, elle pourra, en lien avec la cellule inclusivité, mettre en place des aménagements raisonnables pour te permettre de performer au mieux de tes capacités.

En mettant ces astuces en pratique, tu seras prêt(e) à déchirer aux exams, c’est garanti ! Tu as le potentiel pour réussir, alors fonce et prends chaque défi comme une chance de grandir et d’apprendre.

Sources :

Croisile, B. (2009). Approche neurocognitive de la mémoire. Gérontologie et société, 32 /  130(3), 11‑29. https://doi.org/10.3917/gs.130.0011

Delengaigne, X., & Maitre, C. (2021). Dossier 2. Décupler sa mémoire grâce aux méthodes mnémotechniques. In La boîte à outils pour améliorer sa mémoire et sa concentration (p. 66‑95). Dunod. https://www.cairn.info/la-boite-a-outils-pour-ameliorer-sa-memoire–9782100813667-p-66.htm

Fischer, L., Philippot, P., & Romainville, M. (2021). Réguler ses émotions quand on apprend, oui mais pourquoi ? Motivations à réguler ses émotions, buts émotionnels et stratégies de régulation émotionnelle mises en œuvre par des étudiants universitaires primo-arrivants en situation de préparation d’examen. Psychologie Française, 66(3), 223‑239. https://doi.org/10.1016/j.psfr.2020.10.001

Lemardeley, M.-C. (2013). L’emploi du temps. Psychologues et Psychologies, 225(1), V‑VII. https://doi.org/10.3917/pep.225.0003c

Maheu, F., & Lupien, S. (2003). La mémoire aux prises avec les émotions et le stress : Un impact nécessairement dommageable ? M/S : médecine sciences, 19(1), 118‑124.

Pépin, A., Giroux, P., & Gagnon, O. (2021). Aider les apprenantes et les apprenants à prendre de meilleures notes. Revue hybride de l’éducation, 4(5), 216‑227. https://doi.org/10.1522/rhe.v4i5.1139

Piolat, A. (2010). Approche cognitive de la prise de notes comme écriture de l’urgence et de la mémoire externe. Le français aujourd’hui, 170(3), 51‑62. https://doi.org/10.3917/lfa.170.0051

Rouissi, S., & Mottet, M. (2018). Gestion du temps, profils et réflexions d’étudiants inscrits dans un cours en ligne à leur premier trimestre universitaire. Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire / International Journal of Technologies in Higher Education, 15(1), 24‑33. https://doi.org/10.18162/ritpu-2018-v15n1-03

Shtembari, A., Gimenes, G., Epinoux, N., Haller, S., & Olive, T. (2023). Améliorer les pratiques d’enseignement pour favoriser la prise de notes des étudiants—Un accompagnement pédagogique par la recherche-action. Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur, 39(2), Article 2. https://doi.org/10.4000/ripes.4801